Malgré sa popularité grandissante comme alternative au tabac, la cigarette électronique reste entourée de nombreux mythes et idées reçues. Entre désinformation et fake news relayées sans vérification, il est difficile pour le grand public de démêler le vrai du faux.
Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous proposons de déconstruire 4 des idées reçues les plus répandues et tenaces sur la vape. L’objectif est de rétablir certaines vérités et de vous permettre de vous forger votre propre opinion, basée sur des faits avérés. Alors, êtes-vous prêt à en finir avec ces légendes urbaines sur la cigarette électronique ? C’est parti !
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La vape est aussi nocive que la cigarette
L’une des idées reçues les plus fréquentes sur la chicha électronique affirme qu’elle est aussi dangereuse que le tabac. Pourtant, les études scientifiques prouvent le contraire. Contrairement aux cigarettes classiques, la vape ne repose pas sur le principe de combustion et ne produit donc pas les milliers de substances toxiques et cancérigènes du tabac, comme le goudron ou le monoxyde de carbone.
Selon l’Académie Nationale de Médecine, la vape est au moins 95 % moins nocive que le tabac. Le Royal College of Physicians britannique et les rapports de Public Health England partagent ce constat. L’Académie des sciences américaine (NASEM) reconnaît également des preuves concluantes de la diminution d’exposition à de nombreux toxiques et cancérigènes en substituant la vape au tabac.
Ainsi, selon le Pr Dautzenberg, pneumologue et tabacologue de renom, un an de vape est « moins dangereux qu’une seule journée de tabagisme ». La conclusion est sans appel : non, la cigarette électronique n’est pas aussi nocive que le tabac ! Elle offre au contraire une réduction considérable des risques pour la santé.
La composition des e-liquides demeure inconnue
Beaucoup de gens imaginent que la composition des liquides pour cigarette électronique (ou e-liquides) est mystérieuse. Cependant, en France, les fabricants et les laboratoires doivent obligatoirement notifier leurs produits et leurs ingrédients auprès de trois organismes distincts : l’INRS, l’ANSES et la TPD.
On connaît donc précisément les 4 composants principaux d’un e-liquide :
- la glycérine végétale (vg), d’origine naturelle ;
- le propylène glycol (pg), d’origine végétale ou chimique, aussi utilisé dans les inhalateurs médicaux ;
- des arômes alimentaires, pour la majorité d’entre eux ;
- et, dans le cas des e-liquides nicotinés, de la nicotine.
Tous ces ingrédients sont testés et approuvés pour une utilisation dans la vape. Contrairement aux idées reçues, vous savez donc exactement ce que vous vapez ! Les e-liquides sont nettement moins chargés en substances néfastes que la fumée de tabac. De plus, la majorité des études soulignent l’innocuité des arômes alimentaires utilisés pour la vape.
La composition de votre e-liquide n’est donc pas un mystère ! Vous pouvez vapoter en toute connaissance de cause, contrairement aux cigarettes classiques aux 7000 composés chimiques dont la liste complète demeure inconnue.
Vapoter coûte plus cher que fumer
Au premier abord, le prix initial d’un kit de cigarette électronique peut sembler élevé par rapport à un simple paquet de tabac. C’est l’un des freins principaux évoqués par les fumeurs. Toutefois, sur le long terme, la vape est bien plus économique !
En effet, une fois l’achat du matériel effectué, seul le renouvellement des e-liquides et des résistances génère un coût. Or, les e-liquides sont nettement moins chers que les cigarettes à l’unité. Avec un bon matériel, vous pouvez vapoter plusieurs mois sans dépense supplémentaire significative.
La vape favorise le tabagisme chez les jeunes
La dernière idée reçue fréquente affirme que la cigarette électronique encouragerait les jeunes à se mettre au tabac. On parle souvent d’un effet « passerelle » de la vape vers la cigarette classique. Mais les dernières études sur le sujet démentent totalement ce mythe !
Rappelons d’abord qu’en France, la vente des produits du vapotage est strictement interdite aux mineurs, comme pour le tabac, l’alcool ou les jeux d’argent. Cette mesure vise justement à protéger les plus jeunes et à empêcher toute initiation précoce à la nicotine.
De plus, une étude menée par l’INSERM en 2020 auprès de 40 000 jeunes montre que 81 % des ados ayant testé la cigarette électronique ne deviennent pas des fumeurs quotidiens à leur majorité. Au contraire, elle révèle même une baisse de 42 % du risque de fumer à 18 ans chez les jeunes ayant d’abord expérimenté la vape plutôt que la cigarette.