Nombreuses sont les techniques de maçonnerie utilisées lors de la construction ou la rénovation dans les maisons et les établissements. Ces techniques sont pratiquées par des maçons professionnels, car elles sont assez difficiles à mettre en place.
Le harpage est une technique de maçonnerie et une étape indispensable à la réalisation de l’angle d’un mur.
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Qu’est-ce que c’est un harpage ?
Le harpage est un nom technique qui est souvent employé dans l’appareillage du coin d’une cloison ou d’un mur. Cette technique permet la disposition de matériaux, comme les carreaux de plâtre, les blocs ou les pierres, de façon superposée et alternée par pan. Des joints verticaux d’éléments, qui composent un pan, sont situés juste au nu de l’autre pan.
On parle de harpe d’attente quand une pose harpage est incomplète et qui sert de raccord entre des constructions par le biais de pierres manquantes posées en saillie. Ces harpes peuvent aussi servir à prolonger de manière solide la statique de la carcasse à construire.
La construction d’un mur de refend
La plupart des maisons individuelles sont construites avec des blocs en béton, couramment appelé parpaings. La construction commence par le harpage qui consiste à assurer la stabilité du mur, pour ce faire, une légère saignée est creusée dans le mur sur lequel vous allez appuyer le mur de refend.
Ensuite, le maçon doit balayer la poussière et humidifier le sol. Sur la zone de harpage, le maçon fait le travail de la même façon en vertical. Pour avoir un résultat bien fini, il tire une ligne du départ du mur jusqu’à sa fin, et qui servira de repère pendant la réalisation du mur.
L’étape suivante consiste à façonner une semelle de mortier au milieu du trait de repère, puis l’artisan commence à déposer le premier parpaing sur la semelle en l’engageant bien dans le harpage. La même procédure est suivie pour engager le reste des parpaings.
La dernière étape de la construction d’un mur de refend consiste à faire des finitions pour rectifier les défauts d’alignement ou de planéité. Le maçon vérifie, au fur et à mesure de son travail, la verticalité du mur à l’aide d’un fils à plomb.
Quand on envisage prendre ce genre de travaux, il est nécessaire de faire appel à un maçon qui saura faire un travail de qualité.
Comment bien choisir un maçon ?
Responsable d’une construction, la tâche d’un maçon est délicate et ses missions sont nombreuses, c’est la raison pour laquelle il doit remplir plusieurs critères en même temps :
- Avoir des compétences techniques ;
- La disponibilité ;
- La rigueur ainsi que la précision ;
- La capacité de travailler en équipe.
Les compétences techniques sont acquises chez le maçon lors de sa formation, par exemple, il doit être capable de lire le plan et connaître les propriétés des matériaux, comme le béton et le bois. Un maçon doit être capable également de manipuler les différents instruments de travail.
La précision et la rigueur sont des qualités nécessaires chez un maçon, car il fera moins d’erreurs et finira le travail à temps. En outre, un maçon doit être disponible, puisque dans plusieurs cas, il sera amené à travailler durant les week-ends et les jours fériés.
Enfin, le maçon doit avoir une bonne condition physique parce qu’il sera amené à travailler dans des positions inconfortables, et parfois, à porter des charges lourdes.
La meilleure façon d’embaucher un maçon est qu’il vous soit recommandé par un ancien client, sinon, vous pouvez vous rendre sur les sites internet des entreprises qui proposent des services de construction et de rénovation pour consulter la page des avis et des commentaires de leurs clients, ce qui vous permet d’analyser leur satisfaction par rapport au travail réalisé par les maçons de la société.